Un avion de la compagnie Air
France, en provenance de la République française, a frôlé le dimanche 18 Mai dernier la
catastrophe. Selon une source sûre, le pilote voulait déjà atterrir quand il fut désagréablement surpris par une coupure générale du courant électrique à
l’aéroport international de N’Djili
Ne voyant pratiquement pas la
piste d’atterrissage, le pilote va prendre tout son courage pour redécoller, en
attendant que le courant ne soit rétabli dans ledit aéroport. C’est après
quelques minutes que le courant va être rétabli et l’avion finira par atterrir
de nouveau, au grand étonnement des passagers qui n’ont pas manqué de louer le
professionnalisme et la maîtrise du pilote.
A l’occasion, les passagers n’ont
pas manqué de louer le professionnaliste et la maîtrise du pilote qui ne s’est
pas agité, mais a préféré redécoller, pour ne pas atterrir dans le noir le plus
total. Selon notre source, s’il s’agissait d’un pilote stagiaire ou d’un
parvenu, peut-être que la RD Congo allait une fois de plus compter plusieurs
morts, après celles du naufrage sur le lac Albert (Ouganda-Rd Congo), du stade
de Kikwit (Bandundu), du double déraillement du train au Katanga et du stade
Tata Raphaël (Kinshasa).
Des questions méritent d’être posées,
notamment pour savoir pourquoi la Régie des voies aériennes (RVA) ne s’est-elle
pas dotée d’onduleurs devant garder une bonne quantité d’énergie après la
coupure du courant de la SNEL ? Qu’est-ce qui empêche à la RVA de se doter
de groupes électrogènes devant s’allumer tout juste après la coupure de courant
électrique ? Que s’est-il passé, lorsqu’on sait que l’aéroport figure
parmi les endroits les plus stratégiques ne pouvant pas connaître de coupure
électrique ?
Sinon, si le pire était arrivé, on
aurait une fois de plus ouvert une commission d’enquête pour établir les
responsabilités. Peut-être que le moment est venu pour interpeller le
Gouvernement, lui qui a fourni beaucoup d’efforts pour la modernisation de cet
aéroport. A ce jour, des nouveaux bâtiments sont en train d’être construits. Mais
l’on devra mettre du sérieux dans tout ce que l’on fait pour ne pas exposer la
population congolaise et les étrangers qui ont choisi la Rd Congo comme leur
seconde patrie.
Source: Re-édité u journal L'Avenir
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