L'une,
basée à Lomé, a commencé ses activités en 2010. L'autre, à Abidjan, s'est
lancée fin 2012. Aujourd'hui, les deux compagnies sont au coude-à-coude pour le
leadership en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale.
Tous les
jours, entre 12 et 14 heures, c’est le même scénario à l’aéroport international
Gnassingbé-Eyadéma de Lomé. Sur le tarmac, le ballet des avions d’Asky
Airlines est incessant. Et dans les espaces réservés aux
passagers en transit, l’affluence grandit. Six ans après le lancement du
transporteur aérien, son état-major, dans la capitale togolaise, se vante
d’être « la compagnie africaine dont la croissance a été la plus rapide et qui
a réussi à développer le plus large réseau de destinations en Afrique de
l’Ouest et en Afrique centrale, reliant 23 capitales politiques et économiques
avec une flotte moderne de sept avions ».
En cette
période de publication des résultats annuels, Asky annonce à Jeune Afrique
avoir transporté 515 000 voyageurs en 2015, contre un peu moins de 500 000 en
2014. Surtout, pour la première fois, la compagnie communique son chiffre
d’affaires, qu’elle estime à 68 milliards de F CFA (près de 104 millions d’euros)
au titre de l’exercice écoulé. Son directeur général depuis un an, Henok
Teferra, dit même s’attendre à un bénéfice qu’un rapport d’audit doit
confirmer. « Cela n’était pas arrivé à une compagnie aérienne basée en Afrique
de l’Ouest depuis très longtemps », soutient l’ancien responsable des relations
internationales d’Ethiopian Airlines.
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