L’on apprend aussi qu’aucun des appareils de la compagnie CAA n’est assuré par la Société Nationale d’Assurance (SONAS), ce qui est contraire a la législation congolaise, car la SONAS jouit de l’exclusivisité en matière d’assurances en RDC. Pour des raisons qui lui sont propres, CAA a décidé de faire assurer ses avions par une firme basée en dehors de la RDC. Les prochains jours devraient nous en dire plus sur les causes réelles de l’accident et sur le cas d’indemnisation des passagers.
Il sied de rappeler que CAA est à l’heure actuelle la plus grande compagnie aérienne en RDC et qui jouissait d’une certaine estime surtout, qu’elle a consenti à renouveler sa flotte et se faire une nouvelle image ces 3 dernières années avec l’acquisition d’une flotte d’Airbus 320, ainsi que des Fokker 50 et 100. Elle se targue bien de dire qu’elle fut la première compagnie aérienne en Afrique centrale à utiliser des Airbus 320. D’autre part, la piste de l’aéroport de Goma reste l’une des plus dangereuses de la république à cause de la distance de la piste qui a était réduite du tiers depuis l’écoulement des laves du volcan Nyragongo en 2002, de la caducité des équipements de navigation aérienne et de l’approche à l’atterrissage qui nécessite de passer à travers les montagnes avant d’atteindre la piste d’atterrissage.
(Photos Copyright Monusco)
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