L’organisation a, par ailleurs, exhorté les gouverneurs de provinces à rendre compte de la gestion des fonds perçus au moyen de cet impôt ainsi que de l’affectation exclusive à des projets prioritaires à impact visible sur les populations des fonds non encore utilisés. L’Association africaine de défense des droits de l’Homme (Asadho) s’est réjouie, le 26 août, de la suppression par le gouvernement central de la taxe des statistiques d’embarquement dans les avions.
Pour l’Asadho, la suppression de cette taxe, qui était perçue au profit des gouvernements provinciaux auprès des passagers des vols tant nationaux qu’internationaux, est une réponse à son communiqué de presse intitulé « Le peuple doit savoir où vont les fonds générés par les taxes aéroportuaires », aux termes duquel l’ONG avait recommandé au Premier ministre de supprimer ladite taxe.« En effet, en date du 19 août 2014, nous avons appris auprès des agents de la Biac que depuis le vendredi 15 août 2014, ladite taxe n’était plus perçue à l’aéroport de Kinshasa », a souligné l’Asadho dans son communiqué du 26 août.
Poursuivant dans la logique de son plaidoyer, l’ONG tient, dans le cadre de la bonne gouvernance, à voir la gestion des fonds générés par cette taxe étalée devant le « peuple ». « Cela étant, il revient dès lors aux gouverneurs de provinces de rendre compte de la manière dont ils ont géré les fonds perçues au moyen de cette taxe et que les fonds non encore utilisés soient affectés aux projets prioritaires à impact visible sur les populations », a suggéré l’Asadho.
Pour cette association, en effet, il est urgent que les Assemblées provinciales aient un regard sur l’affectation des fonds non encore utilisés. Dans cette optique, l’Asadho a recommandé au gouvernement central de s’assurer que les fonds générés par cette taxe et non encore utilisés soient affectés exclusivement aux projets prioritaires à impact visible sur les populations. Par contre, cette association a sollicité des gouverneurs des provinces de rendre publics tous les montants des fonds perçus depuis le lancement de la taxe des statistiques d’embarquement et la manière dont ils ont été affectés. Alors qu’aux Assemblées provinciales, l’Asadho a demandé d’interpeller les gouvernements provinciaux afin qu’ils agissent selon la recommandation qu'on leur a faite.
Source: Adiac Congo
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