Une année après son vol inaugural, le DG de la compagnie aérienne Korongo Airlines à accordé une entrevue à la presse locale. Dans cette entrevue, plusieurs points furent évoqués parmi lesquels les investissements effectués, le développement de la flotte, la pression fiscale, l'expérience de la flotte et autre.
En ce qui concerne le volet investissement, l'entreprise a non seulement investi plusieurs millions de dollars dans la formation du personnel, dans la construction d'un hangar moderne à l'aéroport de Lubumbashi pour près de 4 millions d'euros, aider à équiper les aéroports de Lubumbashi, Mbuji-Mayi et Kolwezi en équipements de base de navigation aérienne, en camions anti-incendie et dans la formation du personnel par le biais de la coopération belge.
En ce qui concerne la flotte de Korongo, Christophe Allard indique que la compagnie a commencé ses vols avec un Boeing 737-300 et 2 British Aerospace 146. Les deux derniers appareils ont été retournés à leur propriétaire parce que n’étant pas adaptés et ne répondant pas aux conditions climatiques de la région. Pour le moment, la compagnie n'opère plus qu'avec son Boeing 737 et dispose d'un accord avec la compagnie sud-africaine SAFAIR OPS qui mettrait à sa disposition un appareil dans les 4 heures, si le besoin se faisait sentir. Avec son nouveau plan de développement, la compagnie compte passer de 1 à 3 appareils d'ici la fin de l'année. La rumeur voudrait qu’autre Boeing 737 et qu’un turbopropulseur seront rajoutés incessamment a la flotte. Les modalités de financement restent à confirmer.
Mr. Allard néglige aussi les incidents techniques qu'ont connus récemment les appareils de la compagnie aérienne ayant conduit à soit des annulations de vol ou a des retards majeurs. Cette situation devrait être remédiée avec l’acquisition des nouveaux appareils.
Parmi les difficultés rencontrées, il est fait mention de la non-conformité de bons nombres d'infrastructures aériennes en RDC, de la pression fiscale qui ne permet pas d'investissements importants dans le secteur aérien, du coût élevé du carburant comparé à un pays comme l'Afrique du sud (0.90$ le litre vs 2.00$ en RDC). C'est ainsi que Mr Allard à expliqué les faisons pour lesquelles sa compagnie ne dessert pas l'aéroport de Goma, expliquant que cet aéroport ne répondait pas aux normes de l'OACI, vu que l'aéroport est entouré des montagnes, de l'absence des équipements de navigation aérienne, ainsi que et la piste d'atterrissage qui est toujours amputée du tiers de sa longueur depuis l'éruption volcanique de 2002.
Source : Journal l’observateur
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