C’est à la présentation et défense à la Chambre haute du Parlement de l’état de l’aviation et de l’aéronautique civiles en RDC, que le ministre des Transports et Voies de communication a annoncé la création par le gouvernement d’une nouvelle société aérienne nationale qui va devoir remplacer les « Lignes aériennes congolaises (LAC) ».
Les Lignes aériennes congolaises, LAC, une compagnie aérienne nationale ayant remplacé l’ex-Air Zaïre, va bientôt être remplacée à son tour par une nouvelle compagnie nationale d’aviation. Les LAC ont été dissoutes sur décision du gouvernement prise en décembre 2012.
Les contacts sont en cours pour aboutir à un partenariat public-privé afin de mettre sur pied une nouvelle compagnie avec un patrimoine sain pour un coût évalué à 50 millions de dollars. Quant au personnel technique qualifié et compétent ayant appartenu aux LAC, il devrait faire partie de la nouvelle entreprise créée pour desservir l’ensemble du pays. Toutes ces informations ont été fournies par le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba Mwana-Ngongo, qui répondait mercredi aux questions des sénateurs sur l’état de l’aviation et de l’aéronautique civiles en RDC.
Le ministre a indiqué aussi qu’il est maintenant question de la liquidation des LAC, affirmant que ce sont des compagnies aériennes privées qui assurent actuellement le transport domestique et qui sont obligées de respecter les normes et la législation en la matière. Concernant le prix du billet d’avion, il a reconnu qu’il est très élevé sur le réseau domestique et qu’il est fixé librement par les opérateurs du secteur. Pour le ministre Kalumba, le gouvernement est conscient de ce problème et compte y trouver une solution dans les prochains jours. Il a rappelé que l’Etat n’intervient qu’a posteriori dans le contrôle des prix, sauf le cas de l’eau, l’électricité, du carburant et du transport public.
Les contacts sont en cours pour aboutir à un partenariat public-privé afin de mettre sur pied une nouvelle compagnie avec un patrimoine sain pour un coût évalué à 50 millions de dollars. Quant au personnel technique qualifié et compétent ayant appartenu aux LAC, il devrait faire partie de la nouvelle entreprise créée pour desservir l’ensemble du pays. Toutes ces informations ont été fournies par le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba Mwana-Ngongo, qui répondait mercredi aux questions des sénateurs sur l’état de l’aviation et de l’aéronautique civiles en RDC.
Le ministre a indiqué aussi qu’il est maintenant question de la liquidation des LAC, affirmant que ce sont des compagnies aériennes privées qui assurent actuellement le transport domestique et qui sont obligées de respecter les normes et la législation en la matière. Concernant le prix du billet d’avion, il a reconnu qu’il est très élevé sur le réseau domestique et qu’il est fixé librement par les opérateurs du secteur. Pour le ministre Kalumba, le gouvernement est conscient de ce problème et compte y trouver une solution dans les prochains jours. Il a rappelé que l’Etat n’intervient qu’a posteriori dans le contrôle des prix, sauf le cas de l’eau, l’électricité, du carburant et du transport public.
Des efforts pour sortir de la liste noire de L’UE
Avant de répondre à toutes les questions résumées en une série de six, le ministre des Transports a rappelé les recommandations des assises qu’il a organisées du 10 au 12 avril 2013 sur l’aéronautique civile et la sécurité aérienne dans notre pays. Il a reconnu que ce secteur, qui constitue ailleurs un modèle de croissance économique, reste laminé dans notre pays par un taux très élevé d’accidents. Selon lui, les défis à relever dans ce secteur sont énormes et il faut le concours de tous pour l’assainir.
Parmi ces défis, il a cité notamment la faiblesse de la capacité de supervision, la carence des normes, le déficit d’infrastructures et de compétences, l’absence d’une culture de sécurité. C’est ainsi que les assises d’avril ont dressé une piste de solutions ainsi qu’un chronogramme réaliste et la responsabilisation de chacun.
En répondant aux questions posées par le Sénat, Justin Kalumba a déclaré que des mesures d’exécution de la loi portant aviation civile en RDC sont en train d’être prises par le gouvernement soit par ordonnances, soit par arrêtés ministériels en vue d’achever l’ensemble de la juridiction. Concernant les infrastructures, il a fait état de 280 aéroports et aérodromes qui existent à travers le pays, dont 54 publics gérés par la RVA, nécessitent une réhabilitation totale suite à leur vétusté.
Le cas de l’aéroport de N’Djili, actuellement en pleine modernisation de même que celui de Lubumbashi. Au sujet de la redevance IDEF payée sur chaque billet émis, il a dit qu’elle a été instituée sur recommandation de l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) afin de permettre la modernisation des infrastructures aéroportuaires. Quant à l’assurance des aéronefs, il a préconisé la réorganisation en profondeur du secteur des assurances par la SONAS, la plupart des compagnies aériennes préférant souscrire leur police d’assurance à l’étranger pour raison de facilités de dédommagement.
A propos de la liste noire sur laquelle figurent nos compagnies aériennes, il a noté les efforts en cours, avec le concours de l’OACI, afin de corriger la situation.
Le ministre Kalumba a insisté sur le fait que la politique du gouvernement repose sur la loi portant aviation civile dans notre pays, laquelle s’articule autour de la législation, la réglementation, l’organisation, la formation du personnel, l’outillage, la surveillance continue, la résolution des problèmes de sécurité. Il a enfin plaidé pour l’adoption des neuf projets de loi autorisant l’adhésion de la RDC aux conventions internationales sur l’aéronautique civile afin de permettre à la RDC de rattraper son retard dans le secteur et de l’assainir. Les neuf textes ont été envoyés à la commission en charge des Relations internationales pour toilettage, avant d’être adoptés par la plénière vendredi.
Parmi ces défis, il a cité notamment la faiblesse de la capacité de supervision, la carence des normes, le déficit d’infrastructures et de compétences, l’absence d’une culture de sécurité. C’est ainsi que les assises d’avril ont dressé une piste de solutions ainsi qu’un chronogramme réaliste et la responsabilisation de chacun.
En répondant aux questions posées par le Sénat, Justin Kalumba a déclaré que des mesures d’exécution de la loi portant aviation civile en RDC sont en train d’être prises par le gouvernement soit par ordonnances, soit par arrêtés ministériels en vue d’achever l’ensemble de la juridiction. Concernant les infrastructures, il a fait état de 280 aéroports et aérodromes qui existent à travers le pays, dont 54 publics gérés par la RVA, nécessitent une réhabilitation totale suite à leur vétusté.
Le cas de l’aéroport de N’Djili, actuellement en pleine modernisation de même que celui de Lubumbashi. Au sujet de la redevance IDEF payée sur chaque billet émis, il a dit qu’elle a été instituée sur recommandation de l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) afin de permettre la modernisation des infrastructures aéroportuaires. Quant à l’assurance des aéronefs, il a préconisé la réorganisation en profondeur du secteur des assurances par la SONAS, la plupart des compagnies aériennes préférant souscrire leur police d’assurance à l’étranger pour raison de facilités de dédommagement.
A propos de la liste noire sur laquelle figurent nos compagnies aériennes, il a noté les efforts en cours, avec le concours de l’OACI, afin de corriger la situation.
Le ministre Kalumba a insisté sur le fait que la politique du gouvernement repose sur la loi portant aviation civile dans notre pays, laquelle s’articule autour de la législation, la réglementation, l’organisation, la formation du personnel, l’outillage, la surveillance continue, la résolution des problèmes de sécurité. Il a enfin plaidé pour l’adoption des neuf projets de loi autorisant l’adhésion de la RDC aux conventions internationales sur l’aéronautique civile afin de permettre à la RDC de rattraper son retard dans le secteur et de l’assainir. Les neuf textes ont été envoyés à la commission en charge des Relations internationales pour toilettage, avant d’être adoptés par la plénière vendredi.
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