Toujours en difficulté financière, la compagnie belge Brussels Airlines mise plus que jamais sur le continent africain malgré la concurrence.
Le ciel de l'Afrique est plein de promesses. Selon les chiffres de l'Association internationale du transport aérien (Iata), le trafic devrait y progresser de plus de 6 % par an au cours des vingt prochaines années. Mais pour les acteurs traditionnels, qui ont des liens historiques avec le continent, ces perspectives bouleversent la donne. C'est le cas notamment pour Brussels Airlines, élevé sur les ruines de la compagnie publique belge Sabena.
Présente en Afrique depuis 2002, avec vingt villes desservies - elle en comptait huit à l'origine -, la filiale de Lufthansa réalise un tiers de son chiffre d'affaires sur place. Désormais, elle doit composer avec la montée en puissance de nouveaux acteurs très agressifs, Turkish Airlines, Emirates Airlines et Qatar Airways en tête. Mais aussi de compagnies africaines comme Ethiopian Airlines et Kenya Airways. Et, dans une moindre mesure, de compagnies low cost telles qu'Air Arabia, Kulula, Mango ou FastJet, lancée en 2012 par le fondateur d'easyJet.