Le deuxième Airbus A320
de la compagnie aérienne nationale Congo Airways,
qui était bloqué à Dublin suite à un contentieux
judiciaire, est arrivé à Kinshasa samedi 26 septembre vers 14h30 (TU).
L'appareil, baptisé Mzee Laurent Désiré Kabila du nom de l'ancien chef de
l'Etat de la RDC, a atterri à l'aéroport de N'djili devant plusieurs membres du
gouvernement.
« C’est un défi
que nous relevons. Nous sommes en programme d’action axé sur l’amélioration des
conditions de vie de la population. Et l’un des problèmes que nous avons
rencontré c’est celui des transports sur l’ensemble de voies. Comme vous le
savez, la population congolaise était en difficulté avec une seule compagnie
qui dessert l’ensemble de lignes aériennes. La question de monopole est résolue
aujourd’hui avec l’arrivée d’une grande compagnie nationale Congo Airways avec
ces deux premiers avions », a déclaré Matata Ponyo.
Le Laurent Desire Kabila accueilli par les sapeurs pompiers a Ndjili
Le juge irlandais a ordonné
mercredi 23 septembre la main levée sur l’Airbus A320 de Congo Airways saisi à
Dublin. Les avocats de la RDC ont plaidé pour le caractère illégal de la saisie
instrumentée par Miminco LLC. Aucun paiement de la dette n’a été effectué. Devant la Haute Cour, les deux parties se sont
accordées à se rencontrer dans un mois afin de plancher sur la créance, apprend-on de nos sources.
Plus qu’une question d’heure si pas de jour pour que
l’Airbus A320 de Congo Airways baptisé « Laurent-Désiré Kabila »
atterrisse à l’aéroport de Ndjili à Kinshasa. La confirmation a été faite par
le Ministre de la Justice congolais lors de son intervention hier au journal
télévisé de 20h de la RTNC.
«L’avion
libéré peut dès demain (venir en RDC). Il ne va peut-être pas (arriver) demain,
puisqu’il faut faire appel à nos techniciens pour le remettre en état. Mais
dans les prochains jours, l’avion sera au Congo», a déclaré Alexis Thambwe
Mwamba, saluant ainsi les efforts consentis par le Chef du gouvernement
Augustin Matata Ponyo sous la houlette du Président de la République, Joseph
Kabila.
Les
passagers débarqués pour manque d’espace dans l’avion et les agents de la
compagnie FlyCAA en sont venus aux mains mercredi 2 septembre sur le
tarmac de l'aéroport national de Kindu, dans la Province du Maniema. Les
passagers étaient frustrés parce qu’ils avaient acheté leurs billets
d'avion depuis plus de deux semaines. Ils affirment avoir été
remplacés par d'autres qui ont payé les billets
le même jour à l’aéroport. Vingt-deux clients de la compagnie ont été contraints de prolonger leur
séjour à Kindu. Parmi eux, on compte des élèves, des parents d'élèves et
des fonctionnaires en congé ou en mission.
Cette bousculade a entraîné la cassure de
la porte vitrée de la nouvelle salle d'attente de l'aéroport
de Kindu. Une
dame débarquée s’interroge sur
les critères de sélection de ceux qui ont pris place dans
l’avion. Car elle affirme détenir un billet acheté depuis le 14 août. Un autre passager débarqué
parle même du “monnayage des places”.
La commission tarifaire qui s’est réuni depuis le1
Septembre dernier a statué sur la demande de la compagnie aérienne Congo Airways
(CA) pour un allégement fiscal pour ces premières années. La compagnie, vu la nature de l’investissement
requis, et qu’elle était en voie de lancement, avait à travers une requête du
gouvernement demandé un certain nombres d’allégements fiscaux, tels que la
suspension de paiement de la TVA (Taxe sur Valeur Ajoutée), de la taxe administrative
et d’autres redevances à l’importation des matériels d’exploitations tels que
les aéronefs, les pièces de rechanges et tout autre équipements connexes. La commission après délibération, a accédé à la requête
de CA et un projet de décret sera soumis au premier ministre pour
signature.Cet acte constitue pour le
gouvernement sa volonté de faciliter le lancement effectif de CA et lui
accorder toutes les facilites nécessaires pour que cette compagnie remplisse sa
mission, à savoir le désenclavement de la RDC, tout en offrant des prix compétitifs
dans le respect absolu des normes de sécurités internationales.
Le ministre de
l’Économie nationale, Modeste Bahati Lukwebo veut marquer son territoire. Au
cours d’une communication faite mardi 19 août, il a annoncé une baisse de 30 %
du prix actuel du billet d’avion sur le réseau domestique. Selon lui, ces prix
ont été fixés de commun accord entre les opérateurs aériens et les
consommateurs en tenant compte des intérêts des deux parties. Le tarif aérien
varie entre 280 et 128 dollars pour le billet minimum et entre 195 et 479
dollars pour le billet maximum. À cet effet, le prix du billet d’avion
Kinshasa-Bukavu est fixé à 280 dollars, Kinshasa- Kindu, 230 dollars, Kinshasa-
Kisangani, 240 dollars, Kinshasa-Mbuji-Mayi 187 dollars, Kinshasa-Lubumbashi,
260 dollars, Kinshasa-Goma, 260 dollars, Kinshasa-Gemena, 95 dollars et
Kinshasa-Mbandaka, 128 dollars.
Au ministère de
l’Économie nationale, on indique que ce compromis a été trouvé à l’issue de
laborieuses tractations avec les exploitants aériens, sous l’arbitrage de
Bahati Lukwebo. Ces rencontres ont duré des mois, les compagnies aériennes
refusant de se soumettre au « diktat » du gouvernement. Les violons étaient
loin de s’accorder, la RDC ne pouvant que se plier face à la situation de
monopole de fait des exploitants privés.
Le Directeur
Général Adjoint de Congo Airways, Jérôme Maillet, a présenté à la presse,
le week-end dernier, tous les documents concernant l’achat de l’avion Airbus
320 qui a atterri le 30 juillet 2015 à Kinshasa. La démarche avait pour but de
fournir la bonne information à l’opinion qui était longtemps emportée à suivre
des mauvaises langues, peu informées, qui distillaient des mensonges autour
dudit avion.
Des folles
rumeurs circulent à Kinshasa et soutiennent que l’avion A320 de Congo Airways
aurait été acheté à un prix trop bas, soit USD 7 millions au lieu 25 millions
$US. D’autre part, certaines langues racontent que l’appareil en question
connaît des problèmes techniques et serait cloué au sol pour des réparations au
tarmac de l’aérogare modulaire de N’djili.
La réaction n’a pas tardé du côté de Congo Airways, cette société
aérienne, dernière née du portefeuille de l’État congolais. Son DGA, Jérôme
Maillet, a balayé d’un revers de la main toutes ces informations qui semblent
prendre corps et convaincre bon nombre d’observateurs.
Muni des
preuves, irréfutables en plus, il a présenté ce document où il est clairement
mentionné que l’avion A320 a effectivement été acheté à USD 25 millions. Ce
chiffre avait, également, été avancé par le Premier Ministre, le jour de
la réception de cet appareil à l’aérogare modulaire de N’djili. Mr Jerome Maillet a aussi démenti les rumeurs
voulant que le premier appareil reçu souffre d’un problème technique comme il
se raconte à Kinshasa. Il a indiqué que
la maintenance de l’appareil étant sous-traité à de compagnies tierces, dont
Air France Maintenance, et que cela se faisait d’après les normes européennes, d’où
la présence des techniciens européens observés autour de cet appareil. Il confirme que l’appareil en question est
bel et bien fonctionnel et n’attend que le lancement effectif des vols.