Un vrai casus belli:
le Comité de liquidation montre du mépris pour le Sénat et la Justice. Il a
publié dans les médias locaux des appels d’offre de manière à attirer
d’éventuels repreneurs intéressés par la vente desdits biens au point que
quelques membres du Gouvernement Matata, des Libanais, des Pakistanais, des
Indiens et d’autres compatriotes se sont précipités sur l’acquisition des
cahiers de charges en déboursant 500 dollars américains
C’est un défi lancé
à la justice. Le pouvoir judiciaire peine aujourd’hui à redorer son image
longtemps ternie par les actes irréfléchis de certains opérateurs judiciaires
emportés par la soif effrénée du remplissage du tube digestif. Néanmoins,
beaucoup de magistrats et auxiliaires de la justice tentent de tirer leur
épingle en disant correctement le droit. Force est de noter que là où la
justice marque des points, certains justiciables se croient tout permis pour
refuser l’exécution des décisions ayant acquis l’autorité de la chose jugée.
C’est le cas notamment de la situation qui prévaut au sein de LAC-Sarl dont les
membres du comité de liquidation se permettent des écarts de comportement
susceptibles d’énerver les décisions de la justice, en l’occurrence celles du
Tribunal de Commerce de la Gombe qui a rendu, il y a eu peu, son verdict
interdisant toute vente du patrimoine des LAC.